LES VIOLENCES FAITES AUX HOMMES
Les violences conjugales faites aux hommes concernent un peu plus de quatre-vingt mille hommes en France. Un sujet qui reste malgré tout tabou. La violence n'est pas l'apanage des mâles. En France, chaque année, 82 000 hommes subissent coups, mauvais traitements et atteintes sexuelles.
C'est malheureusement une réalité trop souvent occultée et souvent niée. Mais, les hommes sont, eux aussi, victimes de violences conjugales infligées par leurs conjointes ou, quelque fois, par leurs compagnons.
Parmi ces 82 000 hommes, ils étaient 75 000 à déclarer avoir subi des attaques physiques, 4 000 des atteintes sexuelles et 3 000 les deux. Ces données glaçantes figurent dans la dernière livraison de l'enquête "Cadre de vie et sécurité", une coproduction annuelle de l'Institut national de la statistique avec le ministère de l'Intérieur et l'Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale.
Parfois, la mort est au bout de la souffrance. En 2018, un homme est décédé tous les treize jours sous les coups de sa compagne ou de son ex, d'après l'Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple de la Délégation aux victimes, une structure regroupant les services de police et ceux de la gendarmerie. 28 homicides, donc, sur un total de 149 meurtres conjugaux. Fréquemment perpétrés à l'arme blanche. Souvent dans le cadre d'une dispute qui dérape, sur fond de consommation d'alcool, de stupéfiants ou de médicaments psychotropes. Ces scénarios ressemblent beaucoup à ceux des féminicides, à cette différence près que les hommes ont un faible pour les armes à feu, et que, dans de nombreux cas, c'est le refus de la séparation, passée ou en cours, qui déclenche le geste fatal.
Dans une société moderne telle que la nôtre, l'égalité de droit est établie entre les femmes et les hommes. Pourtant, ces dernières sont encore considérées comme des créatures "oppressées" par le système patriarcal. De la même manière qu'une "discrimination positive" tend progressivement à donner plus de pouvoir aux minorités qu'aux blancs, dans la "lutte antiraciste", le féminisme tout-puissant réduit les hommes au silence au nom de "l'égalité des sexes".
Tel est le cas de Johnny Depp qui illustre parfaitement ce phénomène. Bien que victime de violences conjugales de la part de son ex-femme Amber Heard, celui-ci est considéré comme seul coupable en raison de son genre masculin. En revanche, malgré ses propres aveux de violence envers son ex-mari, la jeune femme anime désormais des conférences..."contre les violences conjugales"...