Bientôt viendront les Fêtes de fin d'année et l'association ASPIRE - UNE VIE ET UN TOIT se mobilisera, une fois encore, afin d'apporter un peu de chaleur aux personnes isolées ainsi qu'aux femmes victimes de violences conjugales et intra familiales.
En collaboration avec les habitants de Nogent sur Marne ainsi que les commerçants de Nogent sur Marne, nous pouvons distribuer de boîtes de Noël aux sans-abris.
Nous avons trop tendance à l'oublier mais les fêtes de Noël sont un temps pour penser aux autres, faire un geste de solidarité pour qui Noël et Nouvel An riment, le plus souvent, avec solitude.
Chaque boîte de Noël doit contenir des produits de première nécessité (nourriture, soins, hygiène, etc.) ainsi que d'autres pour faire plaisir.
Au rayon nourriture, n'oubliez pas que les sans-abri n'ont ni accès aux plaques de cuisson ni à un réfrigérateur. Donc pas de pâtes ni de légumes crus. Vous devez penser plaisir, longue conservation. Penser donc aux fruits, à un bocal de pâté, du pain de mie, à de petites brioches et même à des papillotes pour les gourmands.
Au rayon hygiène, il y a bien entendu les classiques un gel douche, un shampooing, un savon, une brosse à dents, du dentifrice, du déodorant, un rasoir et du gel à raser et des protections hygiéniques pour les femmes. De plus, certaines femmes aiment rester coquettes comme ultime moyen pour ne pas sombrer. Alors, pourquoi pas penser à du mascara, un crayon pour les yeux, un baume pour les lèvres, une crème pour le corps, etc.
Qui dit mois de Décembre, dit froid, manque de chaleur, pensez donc aux vêtements qui tiennent chaud tels que les bonnets, les gants, les écharpes, les chaussettes en laine, un gros pull, une parka et, si les moyens vous le permettent, un sac de couchage pour isoler du froid.
Enfin, les cadeaux qui peuvent faire plaisir tels que les romans, les bandes dessinées, un jeu de carte ou encore une radio (avec piles) afin de ne pas couper les sans-abri du monde qui les entoure.
Une fois que votre boîte de Noël est prête, vous pouvez venir la déposer au sein de nos commerçants partenaires ou nous laisser un message afin que nous puissions venir la récupérer à l'adresse suivante noel.solidaire@aspire-unevie-untoit.org
FÉMINICIDES - SI ON EN PARLAIT - SIÈGE DU PARTI RADICAL (PARIS)
Le 8 mars 2022 s'est tenue notre première conférence-débat, en collaboration avec le pôle "Femmes Radicales" au siège parisien du Parti Radical.
En ce 8 Mars, marquant la journée internationale des droits des femmes, nous ne pouvions pas ne rien faire. C'est un combat de tous les instants, un combat au quotidien auquel les victimes de violences intrafamiliales sont confrontées.
Aujourd'hui, il est venu le temps de nous interroger sur les féminicides. Alors "Les Féminicides. Et si on en parlait ?"
Il y a des bataillent qui transforment toute une société et qui grandissent tout un pays. La lutte contre les violences faites aux femmes, qui sont à la racine des inégalités entre les femmes et les hommes, est de celle-ci.
Longtemps tues, cachées, ensevelies sous une indifférence collective, ces violences insupportables sont désormais montrées, regardées en face par toute une société. Ces violences ne cessent d'augmenter. 102 féminicides en 2020, 122 en 2021. Un terrible constat seulement trois ans après le Grenelle sur les violences conjugales.
Ce sont des drames familiaux, des drames liés à une séparation, des crimes passionnels auxquels aujourd'hui nous devons faire face. N'ayons pas peur de dire que ce sont surtout des assassinats dont l'origine se trouve au cœur même de notre société, dans l'éducation patriarcale mise en place depuis de très nombreuses années et qui autorise certains hommes à penser que femmes et enfants sont leur possession et donc à disposer de leurs vies.
De nombreuses lois ont été promulguées. Des mesures ont été prises suite au Grenelle mais, force est de constater que cela ne suffit pas et qu'un travail colossal attend les associations pour que l'on puisse enfin dire :
#plusjamaisca
Face aux violences conjugales, les victimes ne savent pas réellement quoi faire. Très peu de femmes n'osent pas porter plainte. Le plus souvent par peur de l'inconnu. Elles savent que cela va faire basculer leur vie, qu'elles se dirigent vers une séparation mais aussi par la perte de leur domicile. Sous dépendance financière, elles osent encore moins franchir le pas. Même après avoir porté plainte, elles sont dans l'attente sans savoir ce qui va se passer, ni quand. Elles sont totalement seules, isolées. C'est dans ce cas, mais pas que, que le suivi et l'accompagnement médical, psychologique sont très importants mais aussi la création de structures adaptées à leur accueil et leur logement. Le manque de ces structures est criant car plus 4 femmes sur 10, victimes de violences, ne trouvent pas de logement.
ASSISES NATIONALES CONTRE LES FÉMINICIDES AU SÉNAT
Il n’y a pas un jour où nous ne déplorons pas des féminicides.
Jamais d’accalmie et plus d’atrocités en multiplication. Depuis les huit derniers mois, plus de quatre-vingt femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint et devant cet état de faits, devant ces familles confrontés à la dure réalité, nous ne pouvions rester les bras croisés.
Nos pensées vont naturellement aux familles et à leurs proches, lors de ces épreuves très difficiles.
Nous n’aurons jamais assez de mots pour crier notre colère et notre désolation.
Bon nombre de gens pointeront les dysfonctionnements de l’appareil institutionnel encore et encore, et peu vont s’alarmer sur l’origine de ces atrocités.
Pourtant nous devrions y pencher de plus en plus pour apporter à cette génération et aux suivantes, une vraie éducation à l’égalité femmes-hommes , à la non-violence, au respect des droits humains mais aussi parler de règlements et de sanctions pénales fortes contre les féminicides et toutes les violences faites aux femmes.
Aussi, l’Association des Familles de Victimes de Féminicides (AFVF) et le collectif Plus Jamais Ça, avec les collaborations et les soutiens d’associations et collectifs, de militant-e-s des droits humains, du corps médical et socio-médical, de bailleurs sociaux et privés ainsi que des mouvements qui souhaitent faire évoluer la cause, à nous rejoindre autour de plusieurs tables rondes et concertations dans chaque département et collectivités territoriales de France pour arriver à regrouper nos propositions concrètes et à les porter aux instances françaises et européennes.
Parce que cela doit venir de nous, société civile et que cela concerne nos filles, nièces, sœurs, petites filles, cousines, amies, collègues, voisines ou connaissances qui ont été tuées et doit concerner celles qui aujourd’hui subissent des exactions intolérables et enfin celles de demain.
Parce que cela n’arrive pas qu’aux autres.
Parce que cela ne doit plus exister.
Tout d’abord l’inceste c’est quoi ? Le Larousse qualifie d’incestueux « toute relation sexuelle entre deux individus liés par un degré de parenté entraînant la prohibition du mariage ». Les viols et agressions sexuelles sont alors commis par une personne ayant l’ascendant, soit un frère, une sœur, un oncle, une tante, un neveu ou une nièce, ou le conjoint/concubin d’une de ces personnes.
On compte 6.7 millions de victimes de l'inceste en France, soit 10 % des Français. Une personne sur 10. Dans une classe de 30 élèves, 3 sont potentiellement victimes d'inceste. Vous pouvez transposer ce chiffre partout, dans votre cercle d'amis, dans votre espace de travail, etc. Mais de fait, ce chiffre pourrait bien être encore plus important. Et attention, on ne parle « que » d’inceste, il n’intègre pas toutes les agressions pédo-criminelles. Ça donne le vertige tout d’un coup, pas vrai ?
Un mineur qui aura le courage de témoigner se verra ainsi toujours poser la question du consentement. En effet, les relations incestueuses consenties entre deux personnes et au-dessus de la majorité sexuelle (fixée à 15 ans en France) sont autorisées (le mariage est en revanche interdit). Donc, juridiquement l'agresseur a tout intérêtà plaider l'absence de non-consentement de la victime pour voir sa peine annulée (si la victime est majeure) ou abaissée de 20 à 10 ans de prison pour "agression sexuelle sur mineur". Par ailleurs, une atteinte sexuelle sur mineur âgé de plus de 15 ans (dont on ne parvient pas à prouver le "non-consentement") sera punie de 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende. La notion de non-consentement dans les relations incestueuses pose évidemment problème parce qu'un enfant n'est pas en mesure d'exprimer son refus surtout face à une personne adulte surtout quand cette personne fait partie de la cellule familiale.
La peine maximale pour un viol incestueux est de 20 ans. Pour cela, il faut que la victime ait moins de 15 ans au moment des faits. Quand il n'y a pas eu viol mais "juste" agression sexuelle la peine descend à 7 ans et 75 000 euros d'amende.
Le délai de prescription est de 20 ans après la majorité de la victime. Finalement, les victimes d'agression sexuelle ont jusqu'à 38 ans pour se manifester. Après, leurs plaintes ne pourront plus aboutir. Toutefois depuis la loi Schiappa du 6 août 2018, ce délai est repoussé à 30 ans après la majorité du mineur victime de viol. Mais, cela ne concerne que les viols et non les "délits sexuels".
Ce n'est que le 23 Janvier 2021 que le Président de la République a annoncé la création d'une commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants. Il a désigné, à cet effet, le juge Edouard DURAND (juge des enfants) et Nathalie MATHIEU (directrice générale de l'association Docteurs Bru) pour la présider.
L'objectif de cette commission, la Civiise, est d'une part de connaître et faire connaître l’ampleur des violences sexuelles faites aux enfants et leurs mécanismes et y sensibiliser la société ainsi que les professionnels au contact des enfants et, d'autre part, Formuler des recommandations pour renforcer la culture de la prévention et de la protection dans les politiques publiques.
Vous avez été victime de violences sexuelles pendant votre enfance ?
Une personne de votre entourage a été victime de violences sexuelles pendant son enfance ?
Notre priorité ? Vous écoutez. Votre témoignage sera aussi utile pour construire une politique publique de protection des enfants.
N'hésitez pas à vous rendre sur le site de la Civiise pour plus d'informations https://www.ciivise.fr
ou appeler les 0 805.802.804 (France métropolitaine) ou le 0 800 100 811 (Outre-mer)
LA COURSE DES FEMMES
La course des femmes a été créée en 2020 en présentiel mais également en distanciel.
C'est la deuxième année que notre association est partenaire de cet évènement. Elle a lieu tous les ans à Valenton dans le parc départemental de la Plage Bleue.
Cette course des femmes a pour but de dénoncer les féminicides et les violences faites aux femmes.
Dans le cadre de ses ateliers Thérapeutiques et sportifs, l'AFVF conduit depuis 3 ans un programme alliant remise en forme et estime de soi. De ce fait, chaque samedi matin, les membres du club "les Déterminé-e-s" se retrouvent dans des parcs naturels et font de la marche, du cardio, de la danse , des parcours d'obstacles et du pilâtes.
Fort de ces moments d'unité et de détente, l'organisation d'un évènement alliant ces activités semblait inévitable. La Course des femmes allait devenir un rendez-vous incontournable de la rentrée.
Une journée sportive pluridisciplinaire où enfants, jeunes, femmes et hommes marcheront, feront des courses à pied, en roller, à vélo, etc. pour soutenir les droits des femmes et lutter contre les violences à leur encontre.
Organisée par l'Association des Familles des Victimes de Féminicides (A.F.V.F.) et par le Collectif Plus Jamais Ça, cette course a lieu le Samedi 8 Octobre 2022 et a pour objectif de promouvoir l'Égalité entre les femmes et les hommes ainsi que de sensibiliser à la lutte contre les féminicides ainsi que toutes les violences faites aux femmes et aux enfants.
C'est toute la société française qui est concernée et la Course des Femmes contribuerait à soutenir cette cause, partout dans l'hexagone et dans les Collectivités et Territoires d'Outre-Mer, pour celles et ceux qui participeront à l'option en ligne.
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
La Fédération Nationale des Victimes de Féminicides (F.N.V.F.) organise une exposition de 25 portraits de femmes, prévue le 25 novembre 2022.
Marc MELKI, photographe, s'associe à la FNVF pour les réaliser.
Le 25 novembre 2020, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes Marc MELKI a photographié des femmes témoignant à visage découvert.
Geneviève, Sabine, Sophie, Gaelle, Lydie, Kathya, Alison, Laura, reviennent sur le moment où tout a basculé, sur la fois de trop qui les a poussé à quitter leur conjoint violent, celle où elles ont pu dire stop !
Une violence de trop, un geste, un regard, la réaction d'un enfant ... Le déclic qui leur a peut-être sauvé la vie.
Elles posent avec un message écrit au feutre noir sur la feuille blanche d’un bloc
note.
Elles sont toutes sorties des violences intrafamiliales, bien souvent après des années d’emprise et de calvaire auprès de celui qui est devenu leur bourreau comme celui de leurs enfants.
Bravo et merci à elles pour cette libération de parole, pour cet énorme courage.
Mais parce qu’elles ne peuvent pas toutes témoigner publiquement des violences qu'elles ont pu subir et que certaines d'entre elles subissent encore, Marc MELKI a initié une nouvelle série de portraits avec des personnalités publiques, femmes et hommes, qui posent par solidarité en portant le message d’une victime anonyme.
Il est de notre devoir, à toutes et à tous, de mettre fin à cette folie meurtrière.
Le 25 novembre 2022, 25 portraits feront l'objet d'une exposition publique. La FNVF a l'honneur de s'associer à l'action de Marc MELKI pour soutenir le combat et le courage de toutes celles et ceux qui sont victimes de violences intrafamiliales.
Le nombre de féminicides a augmenté de 20 % en France en 2021 par rapport à l'année précédente, avec 122 femmes tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, contre 102 en 2020.
Plus de 220 000 femmes, âgées de 18 à 75 ans, sont victimes de violences conjugales graves chaque année.
Les femmes représentent 85 % du total des victimes de morts violentes au sein du couple en 2021 (143 décès dont 122 femmes et 21 hommes) contre 82 % en 2020, une part stable depuis 2006. Ce qui montre que rien n'a été réellement faire depuis plus de quinze ans. Il est temps que cela change, que les mentalités changent pour qu'enfin nous puissions dire #plusjamaisca.
UN NOËL SOLIDAIRE - VAL DE MARNE
Bientôt viendront les Fêtes de fin d'année et l'association ASPIRE - UNE VIE ET UN TOIT se mobilisera, une fois encore, afin d'apporter un peu de chaleur aux personnes isolées ainsi qu'aux femmes victimes de violences conjugales et intra familiales.
En collaboration avec les habitants de Nogent sur Marne ainsi que les commerçants de Nogent sur Marne, nous pouvons distribuer de boîtes de Noël aux sans-abris.
Nous avons trop tendance à l'oublier mais les fêtes de Noël sont un temps pour penser aux autres, faire un geste de solidarité pour qui Noël et Nouvel An riment, le plus souvent, avec solitude.
Chaque boîte de Noël doit contenir des produits de première nécessité (nourriture, soins, hygiène, etc.) ainsi que d'autres pour faire plaisir.
Au rayon nourriture, n'oubliez pas que les sans-abri n'ont ni accès aux plaques de cuisson ni à un réfrigérateur. Donc pas de pâtes ni de légumes crus. Vous devez penser plaisir, longue conservation. Penser donc aux fruits, à un bocal de pâté, du pain de mie, à de petites brioches et même à des papillotes pour les gourmands.
Au rayon hygiène, il y a bien entendu les classiques un gel douche, un shampooing, un savon, une brosse à dents, du dentifrice, du déodorant, un rasoir et du gel à raser et des protections hygiéniques pour les femmes. De plus, certaines femmes aiment rester coquettes comme ultime moyen pour ne pas sombrer. Alors, pourquoi pas penser à du mascara, un crayon pour les yeux, un baume pour les lèvres, une crème pour le corps, etc.
Qui dit mois de Décembre, dit froid, manque de chaleur, pensez donc aux vêtements qui tiennent chaud tels que les bonnets, les gants, les écharpes, les chaussettes en laine, un gros pull, une parka et, si les moyens vous le permettent, un sac de couchage pour isoler du froid.
Enfin, les cadeaux qui peuvent faire plaisir tels que les romans, les bandes dessinées, un jeu de carte ou encore une radio (avec piles) afin de ne pas couper les sans-abri du monde qui les entoure.
Une fois que votre boîte de Noël est prête, vous pouvez venir la déposer au sein de nos commerçants partenaires ou nous laisser un message afin que nous puissions venir la récupérer à l'adresse suivante noel.solidaire@aspire-unevie-untoit.org
En 1945, la Charte des Nations Unies énonçait pour la première fois dans un accord international le principe d'égalité entre les femmes et les hommes. Les Nations Unies célébraient leur première journée internationale des femmes le 8 mars 1975, à l’occasion de l’année internationale des femmes. Deux ans plus tard, en décembre 1977, l'Assemblée générale des Nations Unies adoptait une résolution instituant une Journée des Nations Unies pour les droits des femmes et la paix internationale, à observer par les États membres dans le respect de leurs traditions historiques et nationales. La Journée internationale des femmes émerge pour la première fois des mouvements ouvriers au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe. La première Journée nationale de la femme est célébrée aux États-Unis le 28 février 1909, organisée par le Parti socialiste américain en hommage à la grève des travailleurs du textile à New York en 1908 où les femmes protestèrent contre leurs conditions de travail. En 1917 en Russie, les femmes choisissent de protester et de faire grève pour exiger « le Pain et la Paix », le dernier dimanche de février (le 8 mars selon le calendrier grégorien), aboutissant finalement à l'adoption du droit de vote pour les femmes en Russie.
La Journée internationale des femmes est l'occasion de célébrer les progrès réalisés pour l'égalité des genres et l’autonomisation des femmes, mais aussi de mener une réflexion critique sur ces efforts et d'œuvrer pour un plus grand dynamisme mondial. C’est l’occasion de mettre en avant les actes remarquables réalisés par les femmes et de s’unir pour faire progresser l’égalité des genres dans le monde.
C’est pourquoi, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le Mercredi 8 Mars 2023, l’association organise une conférence suivie d’un concert. Cette conférence, au cours de laquelle seront traités, autour de quatre tables rondes, des sujets tels que l’égalité femme-homme dans notre société mais aussi la prévention, la sensibilisation sur les violences faites aux femmes ainsi que les mesures à apporter pour réduire ce fléau.
Cette conférence sera suivie d’un concert caritatif auquel de nombreux artistes ont bien voulu répondre à notre appel afin d’apporter leur présence et surtout leur soutien à toutes ces femmes et enfants meurtris.
Cette deuxième édition des Assises Nationales contre les Féminicides, fut un événement majeur organisé par l'A.F.V.F. au Palais du Luxembourg à Paris, le 9 septembre 2023, pour discuter de solutions concrètes et mobiliser la société. Cet événement de grande envergure, qui se déroula dans un lieu symbolique, a rassemblé des experts, des représentants gouvernementaux, des militants, des victimes et des citoyens engagés, dans le but de sensibiliser, d'échanger et de trouver des solutions pour mettre fin à la violence de genre.
La question des féminicides, ces meurtres de femmes motivés par leur genre, est devenue un problème urgent dans de nombreux pays, y compris la France. Les Assises Nationales sont une occasion cruciale pour mobiliser la société et mettre en lumière cette problématique qui continue de coûter la vie à trop de femmes chaque année.
L'événement de cette année, qui fait suite au succès des premières Assises organisées le 03/09/2022, s'est concentré sur l'élaboration de solutions concrètes et sur le renforcement de la législation existante pour lutter contre les violences sexistes et les féminicides. Des experts renommés, tels que des juristes, des psychologues, des sociologues et des représentants d'organisations internationales, ont su partager leurs expertises et leurs recherches pour alimenter les discussions et guider les débats.
Les participants ont eu l'opportunité de participer à des ateliers interactifs et à des tables rondes, où ils ont pu discuter de sujets tels que la prévention, la protection des victimes, l'éducation, les stéréotypes de genre, le rôle des médias et de la justice, et bien d'autres encore. Les Assises sont là afin de créer un espace de dialogue inclusif et à encourager la collaboration entre les différents acteurs impliqués, et de favoriser des changements tangibles.
Les Assises Nationales Contre les Féminicides représentent un pas en avant important dans la lutte contre la violence de genre en France. Cet événement renforce la nécessité d'une action collective pour éradiquer les féminicides et créer une société plus égalitaire, où chaque individu, quel que soit son genre, est respecté et protégé. L'A.F.V.F. espère que ces Assises permettront de susciter une prise de conscience accrue, de mobiliser les acteurs.trices dès la rentrée.
Durant ces assises, nous avons eu la joie de pouvoir rencontrer l'ancienne Ministre Isabelle ROME, qui nous a confirmé la volonté gouvernementale de lutter contre les violences faites aux Femmes, même si ces dernières paraissent parfois un peu lentes, mais également Monsieur Boris CYRULNIK, neuropsychiatre, qui nous a apporté sa vision sur le monde d'aujourd'hui. Retenons ses mots "Le malheur n'est jamais pur, pas plus que le bonheur. Un mot permet d'organiser une autre manière de comprendre le mystère de ceux qui s'en sont sortis : la résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit d'adversité.
C'est la troisième année que notre association est partenaire de cet évènement. Elle a lieu tous les ans à Valenton dans le parc départemental de la Plage Bleue. Nous nous inscrivons dans le temps avec l'AFVF.
Cette course des femmes a pour but de dénoncer les féminicides et les violences faites aux femmes encore beaucoup trop nombreux malheureusement.
Dans le cadre de ses ateliers Thérapeutiques et sportifs, l'AFVF conduit, depuis déjà 4 années, un programme alliant remise en forme et estime de soi. De ce fait, chaque samedi matin, les membres du club "les Déterminé-e-s" se retrouvent dans des parcs naturels et font de la marche, du cardio, de la danse , des parcours d'obstacles et du pilâtes.
Forte de ces moments d'unité et de détente, l'organisation d'un évènement alliant ces activités semblait inévitable. La Course des femmes allait devenir un rendez-vous incontournable de la rentrée, un lieu de rendez-vous pour toutes celles et tous ceux militant contre les féminicides.
Une journée sportive pluridisciplinaire où enfants, jeunes, femmes et hommes marcheront, feront des courses à pied, en roller, à vélo, ou simplement en marchant à leur rythme pour soutenir les droits des femmes et lutter contre les violences à leur encontre.
Organisée par l'Association des Familles des Victimes de Féminicides (A.F.V.F.) et par le Collectif Plus Jamais Ça, cette course a eu lieu le Dimanche 01 Octobre 2023. D'année en année, le nombre de participants ne cessent de croître et voilà, je trouve, la force qu'a engendré l;AFVF, à savoir rassembler, unir des personnes autour d'un sujet qui peuvent les toucher.
Au cours de cette course, nous nous sommes entretenus longuement avec Lucien DOUIB, père de Julie, tristement assassinée sur l'île de Beauté, le 03 Mars 2019. Au regard de cet échange, nous convenus que d'autres auront lieu car les progrès au niveau judiciaire sont encore nombreux et notamment en cas de féminicide où la femme victime laisse un ou plusieurs enfants.
Les enfants, victimes, témoins de l'assassinat de leur mère, sont laissés pour compte par les institutions. Les femmes victimes décédées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, laissent de nombreux enfants orphelins, tous malgré eux témoins du meurtre de leur mère.
La force est celle de croire et d'espérer d'offrir à nos enfants un monde meilleur. Notre combat ne s'arrête pas là et continue pour d'autres causes. Remémorons-nous chaque jour la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789.
Notre engagement, encore, s'est unis et perdure à jamais dans notre coeur et nos actions. Unique arme pour délivrer les maux. Le Femme et est restera l'égal de l'homme.
Continuons à avancer pour militer autour de nous nos engagements et ceux à venir. A toutes les femmes d’ici et d’ailleurs qui subissent ou qui ont déjà subi des violences, à celles qui ont un enfant qui a perdu la vie, à celles privées de liberté; ne vous découragez pas. N’ayez pas peur. Le monde a besoin de vous. Les droits des femmes doivent encore évoluer et tant que les cœurs battront, nous battrons le pavé pour les revendiquer.