INCESTE ET PÉDOCRIMINALIT
Alors que la parole se libère chez les victimes et que les nombreuses récentes affaires médiatiques incestueuses ou pédocriminelles témoignent de l’ampleur du phénomène, les violences sexuelles chez les personnes mineures constituent un véritable fléau, au sein d’une société française qui les a trop longtemps, et encore malheureusement aujourd’hui, minimisées, voire excusées.
De nombreuses enquêtes et études scientifiques démontrent pourtant les multiples conséquences engendrées par ces violences, entraînant un véritable effet boule de neige avec des répercussions non seulement sur les victimes, mais aussi auprès de la fratrie et des proches.
LA LOI DU SILENCE, LE DÉNI, L’ABSENCE DE RECONNAISSANCE DE LA PAROLE DE L’ENFANT, L’INJUSTICE du monde judiciaire, LES COMPLICITÉS complexes, FAMILIALES ou POLITIQUES, LE MONDE PATRIARCAL, font que des enfants, nos enfants, peuvent subir une ADSENCE DE PROTECTION, renforçant L’IMPUNITÉ DES PÉDOCRIMINELS.
De ce fait, ces enfants sont amenés à subir l’innommable et à se refermer dans le silence.
La prise en charge bien trop souvent tardive représente une perte de chance pour les victimes de se reconstruire. Les violences sexuelles sur les personnes mineures imposent une véritable remise en question des acteurs de terrain, que ce soit dans le champ de la psychiatrie, du social (comme le montrent les nombreux dysfonctionnement de l’aide sociale à l’enfance), mais aussi du judiciaire. Ce dernier relève en effet de nombreux manquements, considérés souvent comme « complices » par les associations de victimes, et interroge sérieusement le positionnement judiciaire sur la question de la preuve et par répercussion, le nombre de dossiers non instruits. Sans oublier la prescription des actes ou le supposé « consentement » des victimes mineures qui contraint trop souvent la personne concernée à rester dans une position de victime toute sa vie durant.
Face à cette situation, il nous appartient de ne plus laisser un seul enfant se retrouver sous l’emprise sexuelle d’un majeur, de ne plus permettre que des mineurs quel que soit le niveau social dans lequel ils vivent, deviennent des objets de désirs et subissent l’inacceptable, tout au long de leur vie.
Il convient de rappeler en conclusion, qu’en 2021, 71 835 plaintes pour des crimes ou délits sexuels commis en dehors du cadre familial ont été portées, auxquelles s’ajoutent les plus de 150 000 plaintes pour violences sexistes ou sexuelles commises à l’intérieur du cadre familial. Dans le même temps, force est de constater qu’en dix ans, le nombre de condamnation pour viol n’a cessé de diminuer, comme celui pour agressions sexuelles ». 80 % des plaintes sont classées sans suite.
Il est désormais temps de faire évoluer les choses et de faire en sorte que la parole de l’enfant soit entendue et surtout ÉCOUTÉE.
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