L'IMPACT SUBIT PAR LES ENFANTS SUITE À UN DIVORCE
La baisse du niveau de vie est plus importante pour les enfants issus d’un milieu aisé, selon une étude publiée par France Stratégie et le Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge.
La séparation ou les divorces au sein des familles avec enfants a un coût. Au-delà des frais directement liés à la séparation, comme les frais d’avocat, c’est le niveau de vie des membres de la famille qui en ressort affecté, y compris pour les enfants. Au total, on compte 4 millions d’enfants de parents séparés en France, un nombre qui augmente de 380.000 chaque année.
C’est sur ces derniers que France Stratégie et le Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA) ont souhaité se concentrer en mesurant dans une étude l’impact d’une séparation sur leur niveau de vie sur le court et moyen terme.
L’année qui suit la séparation, le niveau de vie des enfants de parents séparés chute en moyenne de 19%. Et si cette baisse marquée s’estompe légèrement avec le temps, elle reste à un niveau élevé cinq ans après la séparation, à -12%.
Avec cette baisse tendancielle du niveau de vie, c’est le taux de pauvreté qui augmente pour les parents d’enfants séparés. L’année qui suit la séparation, il est plus que multiplié par deux et atteint 29%. Après cinq ans, il recule légèrement mais reste à un niveau élevé, à 21%.
Toutefois, différents facteurs comme le milieu social d’origine vont jouer sur cet impact économique. Pour mesurer l’effet économique d’une séparation, les auteurs de l’étude ont comparé le niveau de vie des enfants dont les parents se sont séparés avec celui d’enfants dont les parents sont encore ensemble. Une méthode qui met en lumière un écart plus important chez les enfants issus de milieux aisés. Pour ceux dont les parents appartiennent au cinquième le plus aisé, la baisse de niveau de vie atteint 20% l’année suivant la séparation. En revanche, elle n’atteint que 6% pour le cinquième des ménages les plus modestes. Un décalage qui diminue au fil du temps sans se résorber.
Quant au risque de pauvreté, il est accru lorsque l’enfant vit chez sa mère après la séparation. Dans ce cas, le taux de pauvreté grimpe à 40% un an après la séparation. Un écart qui disparaît cinq ans après la séparation. A l’inverse, la résidence alternée limite ce risque. Le taux de pauvreté s’élève dans ce cas à 13% un an après la séparation, contre 29% dans le cas général des enfants de parents séparés.
Au bout de quelques années, le fait de retrouver un conjoint ou une conjointe pour le parent détenant la garde des enfants annule la baisse du niveau de vie due à la séparation. Mais cette situation n’est pas la plus fréquente et concerne seulement 30% des enfants, six ans après la séparation.
Les politiques sociales en France permettent également d’amortir l’effet économique de la séparation pour les enfants. Ces transferts sociaux et fiscaux jouent un rôle plus important encore pour les ménages modestes. La part de ces revenus de transfert dans les ressources du ménage passe ainsi de 40 à 61%, pour le quintile le plus modeste, après la séparation.
C’est d’ailleurs ce qui fait que la baisse de niveau de vie effective mesurée par les auteurs de l’étude est moins importante que l’impact mécanique découlant d’une séparation, lié à la perte de revenus et la fin des économies d’échelle notamment.
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